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NOTRE SELECTION DE CASE-STUDIES

Culture de la Donnée & Pilotage : Passer du "reporting subi" au décisionnel partagé

Beaucoup d'entreprises se noient dans les données mais meurent de soif d'informations. L'organisation disposait de data riche mais silotée : les fonctions support produisaient des reportings statiques que les opérationnels ne lisaient pas, tandis que les décisions terrain se prenaient souvent au « doigt mouillé ». En remplaçant la culture du fichier Excel par une architecture BI (Business Intelligence) dynamique et en appliquant les principes de John Doerr (Measure What Matters), l'intervention a permis de créer une « source unique de vérité ». Le reporting est passé d'une corvée administrative à un outil d'aide à la décision en temps réel.

Secteur : services multi-sites

Effectif : milliers de salariés

Enjeu : visibilité financière et sociale en temps réel

Problème initial : pilotage à l'intuition et guerre des chiffres

Action clé : déploiement Power6BI et acculturation de la donnée

Impact : alignement CODIR/terrain et réactivité décisionnelle

Ordinateur affichant des données analytiques

Le contexte

La guerre des versions Excel.

 

L'entreprise grandissait, mais son système de pilotage restait artisanal.

 

Chaque mois, le Contrôle de Gestion et les RH envoyaient des tableaux Excel complexes aux managers opérationnels.

 

Le résultat était symptomatique :

  • Décalage temporel : Les chiffres arrivaient trop tard pour agir.

  • Méfiance : Les réunions de direction se transformaient en débats stériles sur la véracité des données ("Ce n'est pas mon chiffre") plutôt que sur la résolution des problèmes.

  • Opacité : La Direction Générale avait l'impression de piloter une "boîte noire", sans visibilité directe sur la performance des agences.

Le défi

Démocratiser l'accès à la vérité.

 

Il fallait sortir de la logique de "reporting" (regarder dans le rétroviseur) pour entrer dans une logique de "monitoring" (regarder la route).

L'enjeu n'était pas technique, mais culturel : comment faire aimer la mesure aux managers ?

Il s'agissait de transformer la data, perçue comme un outil de surveillance, en un outil de développement pour le terrain.

Notre choix : passer de la "Data Brute" à l'Intelligence Situationnelle.

Nous avons abandonné l'approche descendante pour co-construire les outils avec ceux qui les utilisent.

NOTRE APPROCHE

1. Architecture : La "Single Source of Truth"

La première étape a été de sanctuariser la donnée.

 

Connexion directe des bases de données (ERP, Paie, SIRH, GTA...) à un Datawarehouse exploité par PowerBI, pour éliminer toute intervention manuelle.

En supprimant le facteur humain dans la production du chiffre, nous avons supprimé le doute et la contestation.

 

Comme le prône Hans Rosling (Factfulness), nous avons instauré une hygiène de la donnée : on ne débat plus des faits, on débat des actions.

2. Design : Measure What Matters (John Doerr)

Un tableau de bord ne doit pas tout montrer, il doit montrer ce qui compte.

 

Nous avons défini avec les managers les KPIs critiques (Absentéisme, Ratios de flexibilité de la main d'œuvre, Evolution et composition de la masse salariale...).

Les dashboards ont été designés pour être lisibles en 3 secondes : vert (on avance), rouge (on agit).

 

L'outil a été pensé pour donner de l'autonomie : un manager d'agence peut désormais "driller" dans ses propres chiffres pour comprendre ses écarts sans appeler le siège.

L'apparition d'indicateurs utilisés depuis longtemps par les uns mais à peine découverts par les autres a amené au partage automatique de bonnes pratiques de contrôle et de management : tous étaient amenés à naturellement se poser des questions nouvelles, suggérées par les indicateurs qu'ils parcouraient désormais quasi-quotidiennement, et à prendre des décisions désormais éclairées.

L'ajout de ce nouvel outil avait enclenché une nouvelle dynamique, et un pilotage quotidien beaucoup plus fin et réactif de l'activité.

3. Culture : Du bruit au signal (Nate Silver)

L'outil ne suffit pas.

 

Nous avons formé le management à l'interprétation graphique.

 

Apprendre à distinguer une variation saisonnière normale (le bruit) d'une dérive structurelle inquiétante (le signal).

 

Cette acculturation a permis de changer la nature des revues de performance : elles sont devenues plus courtes, plus factuelles et tournées vers la solution.

Données sur les stocks

Les résultats

→ Fin des "Excel wars" : Le CODIR et le terrain partagent désormais le même écran et les mêmes chiffres.

→ Réactivité immédiate : Les dérives de masse salariale et les indicateurs d'alerte sont identifiées à la semaine, et non plus à M+3.

→ Autonomie managériale : Les responsables d'agence pilotent leur P&L comme de véritables centres de profit, avec la visibilité nécessaire pour arbitrer.

Ce que nous en retenons ?

On ne gère bien que ce que l'on mesure.

 

Mais la mesure ne doit pas rester le privilège des experts du siège.

 

En rendant la donnée accessible, visuelle et incontestable, on responsabilise l'ensemble de la ligne hiérarchique.

 

La culture de l'indicateur est le langage commun qui permet d'aligner l'exécution sur la stratégie.

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